Ce mercredi 18 octobre, nous sommes 12 jacquets, dont 4 venus de Rouen, réunis pour visiter Falaise. La balade sous le crachin est d’autant plus agréable qu’on s’attendait à des trombes d’eau ! Et nous sommes menés par un guide, et quel guide ! Mr Dolbecq est connaisseur, pédagogue et excellent orateur : merci à Nicole de l’avoir choisi !

  Il trace d’abord les grands centres d’intérêt de Falaise.

La ville est connue comme lieu de résidence du duc Robert le Magnifique et de sa lignée, notamment son fils Guillaume ; elle connaît dès lors une prospérité commerciale, au cœur de ce royaume qui va finalement aller de l’Angleterre aux Pyrénées puisqu’ Henry Plantagenêt, arrière-petit-fils de Guillaume, épouse Aliénor d’Aquitaine.

  La guerre de Cent ans arrête ce rayonnement et l’essor économique reprendra avec les tanneries et les filatures, notamment au XVIIIème siècle avec la bonneterie (articles en maille).

  C’est à la Reconstruction que la ville décide de miser sur le tourisme.

Pourquoi ce nom de Falaise ?  Il dérive de la racine « Fels », le rocher, la ville étant en effet bâtie sur un éperon rocheux du massif armoricain, comme l’évoquent les armes de la ville.

  Notre promenade

  Nous sommes justement partis du rocher, du château, pour rejoindre la vallée de l’Ante, affluent de la Dive. C’est sur ses bords qu’Arlette, fille d’un tanneur, a rencontré le duc Robert, et qu’elle est entrée au château par la grande porte, au point d’être reconnue assez officiellement, même si elle n’était pas mariée.

  C’est cette partie de Falaise occupée initialement par des tanneries et des filatures qui a été dédiée au tourisme à la Reconstruction : camping, piscine…

  Puis par la pittoresque venelle des Patis nous avons contourné à l’ouest le rocher, en profitant de vues remarquables sur le château, sur l’enceinte de la ville et sa belle porte des cordeliers, les maisons anciennes jouxtant des constructions de 1950.

 A cet endroit, l’Ante s’est en quelque sorte végétalisée, et nous attendons notre prochaine visite guidée à Falaise pour voir l’aboutissement du projet d’aménagement.

 Nous avons traversé la route de Caen, nous avons atteint l’église Saint Laurent, bâtie sur un petit promontoire rocheux ; et sommes revenus dans le centre de Falaise par des rues bordées de maisons à façade à pans de bois, d’hôtels particuliers du XVIIIème siècle en pierre calcaire, et puis bien sûr de petits immeubles à trois niveaux de la Reconstruction.

 Enfin nous faisons une dernière halte à l’ancien Hôtel-Dieu aux voûtes gothiques, restaurées à l’identique, qui abrite aujourd’hui la médiathèque.

 L’après-midi se termine autour d’un chocolat, d’une bière ou d’un thé, en dégustant le gâteau miraculé de Nicole !  Merci Nicole !

                                                                      Annick Polin