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Nous étions 25 au départ de l’Eglise de Barfleur, sous la houlette de Jean Margueritte, avec un abaissement de la moyenne d’âge dû à la présence de quelques petits enfants de pèlerins.
Joli parcours le long de la côte jusqu’à Saint-Vaast la Hougue, un temps idéal, pas trop chaud, mais bien sec.
Nous avons fait quelques haltes pour écouter les commentaires toujours très intéressants de Jean Margueritte.
Une petite pause déjeuner au pont de Saire, face à la mer, puis il ne reste plus que quelques kilomètres pour atteindre la zone d’embarquement pour l’île de Tatihou.
La marée étant basse, nous faisons la traversée en roulant à travers les parcs à huîtres, on se fait un peu secouer, mais c’est plutôt amusant. A l’arrivée, une distribution des chambres un peu longuette et compliquée, mais nous sommes finalement tous bien logés, et il nous reste un peu de temps pour visiter le sympathique musée et faire le tour de l’île, sans oublier le fort Vauban. La végétation est particulière, voire un peu exotique, protégée des assauts des vents par un mur d’enceinte en pierre.
Après un excellent repas, nous rejoignons nos chambres pour une nuit au grand calme … une fois que les goélands se sont enfin arrêtés de pousser leurs cris stridents … on n’est pas gêné par la circulation et le bruit des voitures sur cette île !
Le lendemain, nous avons tout le temps de prendre le petit déjeuner et de nous préparer au retour, cette fois en navigant, car le premier bateau n’est qu’à 10 h.
Le temps est maussade et la pluie s’installe dès nos premiers pas, depuis l’église de Saint-Vaast.
Cela durera toute la journée, avec quelques accalmies qui permettent de faire sécher les vêtements légers, mais cela recommence. Le paysage est pourtant très beau, nous longeons encore longuement le littoral, et finalement, Jean obtient l’autorisation d’occuper une grange agricole pour que nous puissions faire notre pause déjeuner au sec.
A ce moment-là, les abandons se succèdent, ce qui permet d’ailleurs d’aller récupérer les véhicules à Barfleur ou à Saint-Vaast.
Ce sont donc une dizaine de courageux qui arrivent juste à temps pour se mettre des vêtements secs, aller assister au couronnement de Saint-Jacques à l’église de Montebourg et à la messe pour certains. Je suis fière de dire que l’un de mes petits-fils est parmi ces courageux.
Une dizaine d’entre nous s’installe dans les locaux du lycée agricole de Montebourg situé dans l’enceinte de l’abbaye, nous occupons le « Moulin ». Ceux qui repartent après la messe auront pu utiliser les locaux pour se changer et se mettre au sec.
Le couronnement de Saint-Jacques est un peu retardé … encore une averse et le prêtre ne veut pas abîmer ses vêtements sacerdotaux.
C’est une petite fille – communiante de l’année – qui monte à l’échelle, aidée d’un adulte, pour mettre cette jolie couronne de roses rouges sur la tête de la statue de Saint-Jacques et ce bouquet de fleurs entre ses mains. Jean nous a réunis devant l’église pour une dernière photo, certains devant reprendre la route.
Nous étions encore un peu plus d’une douzaine au restaurant le soir, dans une chaude ambiance car le centre de Montebourg était occupé par la fête foraine. Nous étions tous bien fatigués et sommes rentrés nous coucher, sans assister au feu d’artifice, que nous avons quand même aperçu de la fenêtre de notre chambre.
Nelly